Multiculturalisme ¿Qui est dans la Mélange?
La politique d'arts et la communauté d'arts latino canadienne

Résumé

Cet essai est un document historique et analytique, qui examine le rôle du Conseil des Arts de Canada et ses tentatives pour gérer la diversité et promouvoir le multiculturalisme. La communauté d'arts Latino canadienne sera examinée en détail comme un cas d'étude pour discuter les avantages et les désavantages d'avoir un «programme multiculturel » dans les corps de subvention de gouvernement pour les arts. Cet essai amène des initiatives historiques prises par la communauté d'arts latino pour impliquer les conseils et informer les membres de leur communauté pour une participation active.

Introduction

            Bien que le Canada soit souvent applaudi pour son programme et sa politique multiculturelles, quelques critiques ont questionné les tentatives bureaucratiques du gouvernement pour gérer la diversité. Le programme multiculturel national est reflété dans les politiques culturelles dans les institutions de gouvernement comme le Conseil de pour les Arts Canada. Selon le rapport du conseil de 2003/2004 sur les opérations de l'Acte Multiculturel Canadien, « La définition d'artistes de minorité visibles inclut, mais n'est pas limité à, ceux-là d'Asiatique, Africain, Latino-américain, Arabe, et le patrimoine mélangé » (Bansfield, pg. 1). Dans le modèle systématique de subvention pour la diversité, la complexité de multiculturalisme et les communautés individuelles qui font partie de cette catégorie sont souvent minées, classant toutes les minorités ethniques sous une seule catégorie de multiculturalisme. Il crée aussi une séparation entre les homologues canadiens, ethniques et non-blancs existant dans la catégorie de l'autre et les Canadiens anglais et français qui sont dominants dans la hiérarchie culturelle canadienne. Le programme multiculturel canadien reconnaît les demandes croissantes d'une société pluralistique et la croissance dans la diversité dans la population grâce à l'immigration. Cependant, il ne peut pas adresser suffisamment les complexités d'une population artistique plurielle et la grande variété d'inquiétudes qui existent dans un assortiment de communautés ethniques.

            Cet essai examinera l'histoire de la communauté d'arts latino à Toronto pour montrer l'impact de la politique multiculturelle dans un groupe de minorité. Dans cette catégorie de minorité visible, il y a la grande diversité dans le maquillage culturel et ethnique de même que dans la gamme de pratique artistique. Bien que les artistes latino partagent le plus souvent une langue commune, espagnol, ils viennent des diverses parties d'Amérique du Sud avec des cultures distinctes. Jusqu'à ce que récemment, la communauté d'arts de Latino a eu une occasion minimale de participer dans le paysage artistique général canadien et un très petit nombre d'artistes et organisations latinos recevaient des subsides ou étaient reconnus pour leur contribution à l'art canadien (Barreda, 2007). Au mois d'octobre de 2004, Aconsejate ! (Est Conseillé !), une réunion organisée par la communauté d'arts latino avec les représentants de commissions subventionnants la création artistique dans tous les trois niveaux de gouvernement, a intervenu. Ceci a créé une occasion d'introduire ce groupe dynamique et fluide d'artistes aux conseils, fournir les artistes latinos avec d'informations sur les subvention, et faire des recommandations aux conseils fondés sur les besoins de cette communauté (Barreda, 2007). Cet événement a signifié une borne énorme dans la communauté d'arts latino, comme c'était la première réunion de son type, qui a servi d'un forum d'informations pour la communauté ainsi que pour les conseils d'arts. Les résultats de cette réunion seront analysés pour poser une hypothêse d'l'implémentation des changements possibles que le Conseil pour les Arts de Canada comme la agence culturelle canadienne pourrait entreprendre.

            Bien que la politique multiculturelle du gouvernement peint « l'harmonie ethnique » comme la norme surtout dans les centres urbains canadiens comme Toronto, il tourne un oeil aveugle aux réalités inégales et défavorables socio-économiques présente dans les groupes de minorités visibles. (Croucher 319-347). Il pourrait y avoir un plus haut niveau d'acceptation sociale et publique du multiculturalisme au Canada en comparaison avec l' Europe ou son voisin au sud. Cependant, le Canada n'est pas exactement un modèle de paradis ethnique. La politique canadienne vise à créer une règle standard pour un nombre de communautés avec des besoins distincts. Créant la politique multiculturelle, qui tente de généraliser et standardiser un programme multiculturel semble ironique. Pour que le programme du gouvernement devienne plus efficace, il ne doit pas essayer simplement de créer des lois qui « gèrent » la diversité. Plutôt, il devrait être commis à intégrer ces politiques comme partie de la politique générale culturelle canadienne.

            Le programme du gouvernement encourageant le pluralisme pourrait être une étape vers la direction juste dans la poursuite de diversité. Cependant, il y a des limitations dans les politiques et les procédures systématiques qui tentent d'appliquer une normalisation de multiculturalisme qui ne distingue pas les voix très uniques qui font partie de cette diversité. Si la subvention publique pour les arts doit refléter les besoins d'un public multiethnique, comment institutions du gouvernement peuvent-elles incorporer un programme multiculturel qui pourrait répondre efficacement aux besoins d'une communauté diverse d'artistes d'origines différents ? Peut-il y exister un plus grand échange d'idées entre les fonctionnaires politiques et le public pour augmenter les occasions de subvention pour les communautés « marginalisées » ? Comment peut le Conseil des Arts de Canada transforme ses politiques pour comprendre les identités culturelles comme changeantes et fluides et pas comme statiques?

Sojin Chun
Toronto - March, 2009